Qui mieux que Cyril de La Patellière pourrait évoquer la genèse de son œuvre ? « En janvier 1990, un certain Monsieur S. me contacta dans sa superbe villa niçoise : « Voyez, cher ami, j'ai fait construire cette demeure pour ma femme, uniquement. Elle n'y a jamais vécu, elle est morte trop tôt. Po...
Qui mieux que Cyril de La Patellière pourrait évoquer la genèse de son œuvre ? « En janvier 1990, un certain Monsieur S. me contacta dans sa superbe villa niçoise : « Voyez, cher ami, j'ai fait construire cette demeure pour ma femme, uniquement. Elle n'y a jamais vécu, elle est morte trop tôt. Pouvez-vous me la ressusciter par votre talent afin que son souvenir tangible demeure ? » Aussitôt dit, aussitôt fait ! La Patellière donna vie une seconde fois à cette femme grâce à ses talents de sculpteur. Puis monsieur S. dut vendre sa maison, il ne restait alors plus que le bronze. Il en fit don à la Principauté de Monaco. Voilà pourquoi, dans les jardins Saint-Martin, Maryse regarde le temps inaltérable passer dans son miroir, et ce pour les siècles et les siècles d’où la mention gravée : « De toujours à jamais ».
Cyril de La Patellière est né le 06 octobre 1950 à Saint Nazaire (Loire Atlantique). Il fait des études artistiques à Nice, puis s’oriente vers une activité de graphiste-affichiste. A partir de 1983, il se consacre à la peinture ainsi qu’à la sculpture (bronze et marbre). Il expose à Paris au Salon d’Automne et obtient le Prix de la Ville de Nice en 1986 et le Prix Paul Belmondo en 1989 décerné par l’Académie des Beaux-Arts. En sculpture, peinture, aquarelle et sanguine, son thème de prédilection est le nu féminin. Parmi ses œuvres majeures, on trouve la statue de la Sainte Patronne de Monaco, laquelle a été installée sur le parvis de l’église Sainte-Dévote et inaugurée en 1997 en présence de la Famille Princière.