Sainte Dévote est la patronne de la Principauté et de la Famille Souveraine ; elle est fêtée solennellement le 27 janvier. Dévote, jeune fille chrétienne, fut martyrisée sous le règne de l’empereur Dioclétien en 304, par le consul Barbarus qui gouvernait alors la Corse. Son corps placé sur une barqu...
Sainte Dévote est la patronne de la Principauté et de la Famille Souveraine ; elle est fêtée solennellement le 27 janvier. Dévote, jeune fille chrétienne, fut martyrisée sous le règne de l’empereur Dioclétien en 304, par le consul Barbarus qui gouvernait alors la Corse. Son corps placé sur une barque sera guidé par une colombe qui viendra, poussée par la tempête, s’échouer sur la plage du vallon des Gaumates, au fond du port de Monaco. Son corps fut enseveli dans la petite chapelle qui bordait le torrent. On dit que les moines installés dans ce lieu, faute de connaître le nom de cette jeune martyrisée l’appelèrent Dei Vota. La légende rapporte qu’en raison des nombreux miracles attribués à la Sainte, les reliques précieuses furent volées par des marins qui pensaient s’enfuir à la voile. Mais un vent contraire se leva et les empêcha de sortir du port. Les Monégasques voyant cela, capturèrent les marins et récupérèrent les reliques. Depuis, cette Sainte est vénérée à Monaco et son nom est invoqué dans les prières pour demander sa protection ou sa bénédiction. Commandée par le Prince Rainier III, la statue de la Sainte a été inaugurée le 26 janvier 1997 en présence de la famille princière et de l'artiste à l’occasion du 700e anniversaire des Grimaldi.
Cyril de La Patellière est né le 06 octobre 1950 à Saint Nazaire (Loire Atlantique). Il fait des études artistiques à Nice puis s’oriente vers une activité de graphiste-affichiste. A partir de 1983, il se consacrera à la peinture ainsi qu’à la sculpture (bronze et marbre). Il expose à Paris au Salon d’Automne et obtient le Prix de la Ville de Nice en 1986 et le Prix Paul Belmondo en 1989 décerné par l’Académie des Beaux-Arts. Ses sculptures visent à un caractère expressionniste où domine une forte base anatomique. Ses peintures, aquarelles et sanguines témoignent de ses thèmes de prédilection comme les nus féminins.