Cette œuvre est un hommage au grande Albert Schweitzer, né en 1875 à Kaysersberg dans le Haut Rhin et mort en 1965 à Lambaréné au Gabon. Il étudie la théologie et la philosophie, puis devient pasteur à Strasbourg. Il entreprend d’abord des études médicales, puis se rend, dès 1913, à Lambaréné au Gab...
Cette œuvre est un hommage au grande Albert Schweitzer, né en 1875 à Kaysersberg dans le Haut Rhin et mort en 1965 à Lambaréné au Gabon. Il étudie la théologie et la philosophie, puis devient pasteur à Strasbourg. Il entreprend d’abord des études médicales, puis se rend, dès 1913, à Lambaréné au Gabon pour créer un hôpital et s’y installer après la Première Guerre mondiale. De temps en temps, il se rend en Europe et en Amérique pour donner des concerts d’orgue. Ces récitals lui permettent de financer son hôpital. Il soigne gratuitement les habitants de la région et ouvre une léproserie. Il veut être « un homme au service des hommes ». Il reçoit le prix Nobel de la paix 1952.
Georges Boulogne est né à Reims en 1926. Sa famille possède à Roye dans la Somme la société Boulogne-Massin spécialisée dans la marbrerie funéraire et la réalisation des monuments aux morts. À 18 ans, à la découverte de l'Art Déco et du mouvement surréaliste, il expose pour la première fois à la Galerie Royale de Paris sous le pseudonyme de Géo Boulognet. En 1947 et 1948, il étudie la peinture à l’École nationale des Beaux-Arts de Paris, puis la sculpture de 1951 à 1958 auprès d'Alfred Janniot. Portraitiste demandé, il réalise les bustes de grandes personnalités : le Prince de Broglie, le Duc de Noailles, le compositeur de musique Henri Sauguet, le duc d'Uzès, le scientifique Jean Rostand et le Maréchal Juin. Attiré par le surréalisme et admirateur de Dali, il est le premier artiste à appliquer en sculpture la « double image », concept formel théorisé par le maître surréaliste en 1930. Avec la disparition de plusieurs de ses soutiens et mécènes dans les années soixante, Boulogne voit ses commandes diminuer en même temps que disparaît son atelier de la rue d'Alésia, dans le quartier de Montparnasse. Néanmoins, il continue ses recherches dans le domaine de la création, toujours guidé par le surréalisme. Il décède à Paris en 1992.