Kim Hamisky centre principalement son travail sur le visage humain, dans le sillage d’artistes comme Jawlensky et Brancusi, qui ont constamment exulté la forme humaine dans ses aspects méditatifs et iconologiques. L’artiste épure chaque détail jusqu’à dégager la structure élémentaire, permettant ain...
Kim Hamisky centre principalement son travail sur le visage humain, dans le sillage d’artistes comme Jawlensky et Brancusi, qui ont constamment exulté la forme humaine dans ses aspects méditatifs et iconologiques. L’artiste épure chaque détail jusqu’à dégager la structure élémentaire, permettant ainsi à l’œuvre d’exprimer son vrai caractère à travers cet état original : des visages archétypaux. Renaissance est exposée dans le cadre de la IVe Biennale de Sculpture de Monte-Carlo en 1993.
Né en 1943 à Son-Tay dans le Nord-Vietnam, Kim Hamisky arrive à Paris dans les années soixante et y tient plusieurs importantes expositions individuelles aux Galeries Arnaud, Blondel et Chimène. En 1966, il reçoit le prix Arnys. D’abord intéressé par la peinture, il se tourne rapidement vers la sculpture. Hamisky, est le gendre de Claude et François-Xavier Lalanne dont l’atelier était mitoyen de celui de Brancusi. Tout au long de sa carrière artistique, Hamisky a participé à des expositions de groupe : à la Fondation Maeght à Saint-Paul de Vence en 1967, à la Maison de la Culture d’Arcueil en 1970, au Musée d’Art Moderne de Montréal en 1972 et au Musée National d’Art Moderne de Paris en 1984. En 1986, une exposition personnelle lui est consacrée au musée de Dunkerque. Ses œuvres figurent parmi les collections permanentes du Centre National d’Art Contemporain à Paris, du Musée des Arts Décoratifs à Paris, du Hakone Museum à Tokyo et du Musée Apiaw à Vervier en Belgique. Dans les années quatre-vingt-dix, Hamisky expose à plusieurs reprises à Monaco. Kim Hamisky décède en 2002.