La stèle en béton peint représente le quartier de Fontvieille au pied du Rocher de Monaco. L’hommage rendu par « les entreprises de la Principauté reconnaissantes » rappelle l’essor impulsé à l’économie, à l’industrie et au commerce monégasques par le Prince Rainier III grâce à l’aménagement du terr...
La stèle en béton peint représente le quartier de Fontvieille au pied du Rocher de Monaco. L’hommage rendu par « les entreprises de la Principauté reconnaissantes » rappelle l’essor impulsé à l’économie, à l’industrie et au commerce monégasques par le Prince Rainier III grâce à l’aménagement du terre-plein qu’il fit construire sur la mer. En ce début du XXIe siècle, l’économie de la Principauté de Monaco reste toujours florissante. Mais, l’artiste monégasque Hubert Clérissi s’en est allé. Deux artistes peintres ont réalisé cette fresque d’interprétation, Magali Colombier et Maire-Laurence Damon, dite Titouliv. La stèle fut offerte par la Fédération Patronale Monégasque, aujourd’hui la FEDEM. Le monument fait également perdurer la mémoire d’Hubert Clérissi, né la même année que le Prince Rainier III.
Hubert Clérissi est né le 16 mai 1923 à Monaco. Initié à la peinture par son père Etienne, aquarelliste, Hubert suit les cours de Giunio Colombo à l’École municipale des arts décoratifs de Monaco. Il a onze ans lorsque Jean-Gabriel Domergue reconnait son talent précoce. En 1950, c’est Maurice Utrillo, président du Jury du Salon monégasque, qui lui prédit un grand avenir dans la peinture. En quatre décennies, plus de quarante expositions personnelles lui sont consacrées à travers le monde. Aquarelliste, peintre, illustrateur, Hubert Clérissi fait évoluer son style. L’influence de Maurice Utrillo de ses débuts laisse place dans les années quatre-vingt aux lignes de force et au graphisme structurant. Les thèmes qui parcourent son œuvre offrent un caractère patrimonial. Les bateaux, les trains, les automobiles, les tramways, les lieux emblématiques de Monaco sont fixés par l’artiste comme des témoignages de l’évolution urbaine et du progrès technologique de la Principauté. Il s’éteint en 2000. La rue Augustin Vento, où il avait installé son atelier à la Villa Marie-Angèle, porte aujourd’hui son nom.