François-Joseph Bosio est né à Monaco en 1768. Le Prince Honoré III le fait venir à Paris et l’invite à s’installer dans l’atelier d’Augustin Pajou. Il se rend en Italie avant de s’établir définitivement en France en 1807. Il est présenté à l’Impératrice Joséphine laquelle lui confie de nombreuses c...
François-Joseph Bosio est né à Monaco en 1768. Le Prince Honoré III le fait venir à Paris et l’invite à s’installer dans l’atelier d’Augustin Pajou. Il se rend en Italie avant de s’établir définitivement en France en 1807. Il est présenté à l’Impératrice Joséphine laquelle lui confie de nombreuses commandes. Portraitiste recherché, il sculpte le buste de Napoléon Ier, de l’Impératrice, de sa fille Hortense, du Roi de Rome. Pendant la Restauration, il est nommé Premier sculpteur du roi et est fait baron. Membre de l’Institut en 1816, il est nommé professeur à l'École des Beaux-Arts en 1817. Parmi ses œuvres monumentales, on peut citer la statue équestre de Louis XIV sur la Place des Victoires à Paris et le Quadrige de l’Arc de Triomphe du Carrousel au Jardin des Tuileries. Conservées dans les collections du Musée du Louvre, la statue d’Henri IV enfant (1824) et la sculpture en marbre La Nymphe Salmacis (1836) comptent parmi ses pièces les plus remarquables. Il meurt à Paris en 1845. Un buste en plâtre du Baron Bosio est réalisé en 1847 par Astyanax-Scevola Bosio dit « Bosio Neveu ». En 1869, le buste est exécuté en marbre. Le bronze est fondu au XXe siècle par la Fonderie Susse à Paris.
Fils du peintre Jean-Baptiste Bosio et élève de son oncle le sculpteur François-Joseph Bosio, Astyanax-Scevola Bosio est admis à l’École des Beaux-Arts de Paris en 1817. Il débute au Salon des Beaux-Arts en 1831 et y expose jusqu’en 1863. Parmi ses œuvres les plus importantes se trouvent : sa statue de Sainte Adelaïde à l’Église de la Madeleine à Paris, l’un des bas-reliefs de l’Arc de Triomphe et quatre caryatides au Palais du Louvre. On lui doit également les bustes du Duc de Joyeuse, du sculpteur Antoine Coysevox, du peintre Charles Lebrun (musée de Versailles) et de son oncle François-Joseph Bosio. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1857. « Bosio Neveu » meurt à Paris en 1876.