Emmanuel Gonzalès est né le 25 octobre 1816 à Saintes, où son père, sujet monégasque, était médecin principal à l’hôpital militaire. Il s’installe à Paris pour étudier la littérature. Il fonde La Revue de France, collabore à La Presse et au Siècle, sans cesser d’écrire des artic...
Emmanuel Gonzalès est né le 25 octobre 1816 à Saintes, où son père, sujet monégasque, était médecin principal à l’hôpital militaire. Il s’installe à Paris pour étudier la littérature. Il fonde La Revue de France, collabore à La Presse et au Siècle, sans cesser d’écrire des articles littéraires. Vice-président de la Société des Gens de Lettres de 1852 à 1855, Emmanuel Gonzalès en devient le président en 1863. Grâce à sa fille Eva, peintre impressionniste et élève d’Edouard Manet, il rencontre Emile Zola. Bien que son travail de journaliste et d’écrivain l’oblige à demeurer à Paris une grande partie de l’année, Gonzalès séjourne régulièrement à Monaco dans son domaine du quartier des Bas-Moulins. Il publie en 1860 un ouvrage, intitulé Mes Jardins de Monaco, dans lequel il vante les charmes du Rocher : « Je viens de me promener dans les bosquets de Saint-Martin, plantés par ordre du Prince Honoré. Ce sont de vrais jardins suspendus sur la mer au bord du rocher. Un labyrinthe de pins, de cyprès, d’aloès, de réservoirs, de ronds-points, de sentiers en zigzag hérissés de figuiers de barbarie. Aucune description ne peut rendre cette création fantastique et extraordinaire. » Il meurt à Paris le 17 octobre 1887. En 1891, une statue de Gonzalès est érigée au cimetière de Montmartre en présence d’Emile Zola, président de la Société des Gens de Lettres. La reproduction de ce buste, offerte par le petit-fils d’Emmanuel Gonzalès, est inaugurée en 1954 en présence du Prince Rainier III et de la Princesse Antoinette.
Le Comte Anatole Marquet de Vasselot est né le 16 juin 1840 à Paris et mort en 1904 à Neuilly-sur-Seine. Haut-fonctionnaire et diplomate, il embrasse la carrière artistique en 1865. Il étudie la peinture avec Lebourg et Bonnat, puis la sculpture avec Jouffroy. Il se consacre à l’art statuaire et expose au Salon de 1866 un médaillon en plâtre de Liszt. Il réalise notamment les bustes de Corot, de Lamartine et de Balzac. Critique d’art, membre de la Société des Gens de Lettres, du Syndicat de la critique littéraire, il publie une Histoire de la sculpture à l’époque de la Renaissance et une Histoire du portrait en France – deux ouvrages couronnés par l’Académie des Beaux-Arts.